Le forum de notre passion: le chien |
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| Etre humain avec l'animal | |
| Auteur | Message |
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ely Loulou Maniac
Messages : 3856 Date d'inscription : 02/12/2011
| Sujet: Etre humain avec l'animal Mar 9 Juil 2013 - 15:33 | |
| dans MADAME FIGARO de ce week -end : excellent et étonnant article de Corinne Pelluchon (pause philo) - page 16 : donner des droits à nos amies les bêtes et les respecter est d'abord UN DEVOIR MORAL. Notre DIGNITÉ passe par la leur ... Un tel article ... dans un magazine glamour féminin nous donne le droit d'espérer, les mentalités progressent. Par contre je suis désolée je ne peux le pas scanner ...(lu chez le dentiste...) Essayez de vous le procurer - Bonne lecture. |
| | | Angel Loulou Maniac
Messages : 9654 Date d'inscription : 12/06/2009 Humeur : Try to Kill my TV
| | | | moune 70 Loulou Addict
Messages : 872 Date d'inscription : 04/05/2013
| | | | ely Loulou Maniac
Messages : 3856 Date d'inscription : 02/12/2011
| Sujet: Re: Etre humain avec l'animal Jeu 11 Juil 2013 - 15:18 | |
| oui Damia ! dans la même lignée que l'article de Mme Figaro du week end dernier. http://www.lalibre.be/culture/livres/les-animaux-si-proches-des-hommes-51da347d35708f4775a0646f#.Ud0lx7Wf1DA.email - Citation :
- Livres Les animaux aussi ont des droits, analysent trois grands philosophes. Une démonstration qui montre qu’ils sont de moins en moins bêtes.
Un des phénomènes les plus marquants des dernières années est la montée en puissance des philosophes et éthologues qui évoquent la nécessité de donner des droits aux animaux. L’époque est définitivement terminée de l’animal assimilé à une machine, comme le disait Descartes, l’époque du philosophe Malebranche qui pouvait donner un coup de pied sur le ventre d’une chienne en disant que cela n’avait pas d’importance car l’animal ne ressentait rien.
Aujourd’hui, un consensus se fait : les animaux, au minimum ceux à sang chaud, peuvent souffrir, ressentir la douleur, exprimer des émotions et des sentiments. Et la cruauté dont l’homme s’est montré capable envers les animaux apparaît insupportable : élevages en batterie, mutilations des poulets et cochons, expérimentations sur les animaux, etc. Le livre sidérant de Jonathan Safran Foer sur l’élevage animal, "Faut-il manger des animaux ?", a ouvert beaucoup d’yeux.
Au niveau du grand public, on voit croître les adeptes du végétarisme et du végétalisme qui refusent désormais de manger de la viande car cela implique nécessairement qu’on tue des animaux. Aux Etats-Unis, le mouvement vegan croît, plus radical, qui supprime aussi le cuir, l’équitation, bref, toute forme d’exploitation de l’animal. Certains évoquent même le fait que notre civilisation revient sur l’acquis fondamental du néolithique qui fut de domestiquer les animaux à notre usage.
De nombreuses études vont plus loin que la seule compassion à l’égard de la souffrance animale et montrent que les animaux, du moins ceux qui nous sont les plus proches, ont une vie autonome, une singularité un caractère, une conscience de soi. Plus rien de fondamental ne distingue vraiment l’homme de l’animal. Depuis Darwin, on sait d’ailleurs que l’homme est un animal parmi d’autres et qu’il est plus proche des grands singes que les grands singes ne sont proches d’un ver de terre.
Tous ceux que ces questions passionnent doivent lire "Les animaux aussi ont des droits" où la journaliste Karine Lou Matignon interroge trois "stars" de ces questions : le philosophe américain Peter Singer, fondateur du mouvement de libération animale, la philosophe Elisabeth de Fontenay qui publia le bouleversant "Le silence des bêtes" et l’éthologue et neuropsychiatre Boris Cyrulnik. De longues interviews fouillées, pleines d’informations éclairantes et d’opinions parfois diverses.
Ainsi ces spécialistes se divisent sur la question du "spécisme". Peter Singer est un "antispéciste" qui estime qu’aucune espèce (ici l’homme en l’occurrence) n’a le droit de dominer les autres. Et pour lui, le combat pour la libération des animaux est le prolongement du combat de libération des Noirs, des femmes, des minorités diverses, qui tous, luttèrent contre la prétention d’une partie des hommes de pouvoir dominer les autres. Son antispécisme, refusant à l’homme une primauté en soi, peut avoir des conséquences éthiques délicates. Une question - théorique- est posée : s’il faut sacrifier un être vivant, qui faut-il choisir entre un homme réduit à l’état végétatif et sans espoir de guérison ou un grand singe qui garde toutes ses facultés cognitives et d’émotions ? Pour Peter Singer, il faut garder le singe.
Elisabeth de Fontenay est "spéciste". Pour elle, il y a eu un saut qualitatif avec l’homme, par le langage "performatif", qui peut impliquer une action, une action politique par exemple. Mais ceci étant dit, elle est tout aussi claire dans sa volonté de donner des droits à des animaux qui ne peuvent plus, en droit, être liés à des choses, des objets marchands. Ces animaux pourraient avoir des droits (sans devoirs) de "patients moraux" comme en ont les enfants ou les handicapés.
Ce combat législatif est très lent. Ce n’est qu’en 1963 que la cruauté sur un animal est devenue un délit et ce n’est qu’en 1997, par le traité d’Amsterdam, que les animaux ne sont plus rangés dans la rubrique "marchandises et produits agricoles" mais qu’on exige dorénavant "le respect des animaux en tant que créatures douées de sensibilité." Il a fallu bien du temps pour arriver à cela. Léonard de Vinci écrivait déjà qu’un jour viendrait où tuer un animal sera pointé du doigt et considéré tel un assassinat.
Le livre est riche de dizaines de citations frappantes. Telle celle d’Ovide qui disait : "Quel mal a fait le bœuf, cet animal sans ruse ni malice, inoffensif, ingénu, fait pour supporter les fatigues ? Oui, vraiment, c’est un ingrat, indigne des présents de la terre, celui qui peut égorger son laboureur à peine délivré du poids de la charrue recourbée, et frapper de la hache ce cou usé par le travail, après s’en être servi tant de fois pour retourner le dur terrain de son champ et pour préparer ses moissons". Ou Marguerite Yourcenar qui écrivait : "C’est déjà un gain immense de s’apercevoir que la vie n’est pas seulement incluse dans la forme à laquelle nous sommes accoutumés à vivre. Et, puis, il y a toujours pour moi, cet aspect bouleversant de l’animal qui ne possède rien, sauf la vie, que si souvent nous lui prenons".
Ou Lévi-Strauss qui a écrit : "En s’arrogeant le droit de séparer radicalement l’humanité de l’animalité, en accordant à l’une tout ce qu’il retirait à l’autre, l’homme occidental ouvrait un cycle maudit. La même frontière, constamment reculée, a servi à écarter des hommes d’autres hommes et à revendiquer, au profit de minorités toujours plus restreintes, le privilège d’un humanisme corrompu, aussitôt né, pour avoir emprunté à l’amour-propre son principe. "
Ce sont les soi-disant nécessités économiques, nécessités de l’expérimentation scientifique et les habitudes alimentaires qui s’opposent aux changements. Le livre pointe aussi le rôle du catholicisme. La question de la souffrance animale s’est, en effet, posée au Moyen Âge : les animaux n’ayant pas été chassés du paradis, ils n’ont pas la liberté de l’homme. Alors, si Dieu est bon et tout-puissant, pourquoi laisse-t-il les animaux souffrir ? La réponse fut claire : les animaux dès lors ne peuvent pas souffrir, par définition, sinon, ils nient en quelque sorte Dieu. Leur apparente souffrance n’est qu’un réflexe sans conscience. C’est sur base de cela que Descartes expliqua que les animaux n’étaient que des machines.
Guy Duplat |
| | | moune 70 Loulou Addict
Messages : 872 Date d'inscription : 04/05/2013
| Sujet: Re: Etre humain avec l'animal Ven 12 Juil 2013 - 12:19 | |
| Les philosophes c'est bien! A quand l'homme de la rue! Quand on entend professer par toutes sortes de personne que nous avons "besoin" de viande pour nous nourrir, on se dit qu'il y a encore du chemin à parcourir. Et pourtant cet engouement pour la viande et la démocratisation de sa consommation sont assez récents. Et cela n'est que l'un des aspects de la question. |
| | | ely Loulou Maniac
Messages : 3856 Date d'inscription : 02/12/2011
| Sujet: Re: Etre humain avec l'animal Ven 12 Juil 2013 - 15:10 | |
| en parlant de nos besoin en viande, j'ai reçu ceci recement : - Citation :
- NOUS SOMMES CONFIGURÉS UNIQUEMENT
POUR LE VÉGÉTARISME
La grande majorité des gens a été éduquée pour croire que nous sommes omnivores. Pourtant, l’anatomie humaine montre que nous n’avons pas été physiologiquement prévus pour manger de la chair d’animaux, ni même de poisson.
En particulier, il faut remarquer que :
L’Homme a exactement les mêmes caractéristiques anatomiques et physiologiques que les herbivores et non celles des omnivores ou des carnivores. Nos canines ont la même taille que les autres dents : c’est le cas des herbivores. De plus, contrairement aux omnivores et carnivores, l’Homme doit cuire la viande et inventer des recettes pour la rendre plus digeste et anonyme - et la vue d’un cadavre dégoûte les gens normaux plutôt que de les faire saliver. Les enfants en bas âge détestent généralement la viande. Il faut les forcer ou les formater (pour devenir grand et fort comme papa…..ou le chef comme maman !).
Voici les résultats d’une étude scientifique comparative sur 16 points, entre Carnivores / Omnivores / Herbivores et Humains, qui donne à réfléchir (par mutien.com) :
CAPACITE DE L’ESTOMAC : Carnivore : 60-70% du volume total de l’appareil digestif. Omnivore : 60-70% du volume total de l’appareil digestif. Herbivore : Moins de 30% du volume total de l’appareil digestif. Humain : 21 à 27% du volume total de l’appareil digestif.
ACIDITE DE L’ESTOMAC : Carnivore : pH inférieur ou égal à 1. Omnivore : pH inférieur ou égal à 1. Herbivore : pH variant entre 4 et 5. Humain : pH variant entre 4 et 5.
SALIVE : Carnivore : Acide, Glandes salivaire peu développées, Pas de ptyaline. Omnivore : Acide, Glandes salivaire peu développées, Pas de ptyaline. Herbivore : Alcaline, Beaucoup de ptyaline, Glandes salivaires développées. Humain : Alcaline, Beaucoup de ptyaline, Glandes salivaires développées
CANINES : Carnivore : Très longues, fortes, grosses. Omnivore : Très longues, fortes, grosses. Herbivore : Taille réduite ou inexistantes. Humain : Taille réduite.
FOIE : Carnivore : Désintègre très bien l’acide urique et la vitamine A. Omnivore : Désintègre très bien l’acide urique et la vitamine A. Herbivore : Désintègre uniquement l’acide urique produit par le corps et mal la vitamine A. Humain : Désintègre uniquement l’acide urique produit par le corps et mal la vitamine A.
PEAU : Carnivore : Pas de pores. Refroidissement par halètement. Omnivore : Pas de pores. Refroidissement par halètement. Herbivore : Beaucoup de pores. Transpiration par la peau. Humain : Beaucoup de pores. Transpiration par la peau.
INTESTIN GRELE : Carnivore : 3 à 6 fois la longueur du corps. Omnivore : 4 à 6 fois la longueur du corps. Herbivore : 10 à 12 fois la longueur du corps. Humain : 10 à 11 fois la longueur du corps.
ONGLES : Carnivore : Griffes (fortes, dures). Omnivore : Griffes (fortes, dures). Herbivore : Ongles mous (ou sabot). Humain : Ongles mous.
MÂCHOIRE : Carnivore : Mobile verticalement (pour déchirer, lacérer). Omnivore : Mobile verticalement (pour déchirer, lacérer). Herbivore : Mobile verticalement et latéralement (pour mastiquer, broyer). Humain : Mobile verticalement et latéralement (pour mastiquer, broyer).
MUSCLES MACHOIRE : Carnivore : Muscle temporal. Omnivore : Muscle temporal. Herbivore : Muscle masséter. Humain : Muscle masséter.
URINE : Carnivore : Acide. Omnivore : Acide. Herbivore : Alcaline. Humain : Alcaline.
VITAMINE C : Carnivore : Capable de synthétiser avec son organisme. Omnivore : Capable de synthétiser avec son organisme. Herbivore : Nécessite un apport quotidien par la nourriture. Humain : Nécessite un apport quotidien par la nourriture.
URASE : Carnivore : Présence d’urase (décompose l’acide urique de la viande). Carnivore : Présence d’urase (décompose l’acide urique de la viande). Herbivore : Pas d’urase. Humain : Pas d’urase (décompose mal l’acide urique toxique).
COLON : Carnivore : Court, simple et lisse . Omnivore : Court, simple et lisse. Herbivore : Long, complexe avec villosités. Humain : Long, complexe avec villosités.
MUSCLES DU VISAGE ET DE LA BOUCHE : Carnivore : Réduit pour une grande ouverture de la bouche. Omnivore : Réduit pour une grande ouverture de la bouche. Herbivore : Bien développé. Petite ouverture de la bouche. Humain : Bien développé. Petite ouverture de la bouche.
REINS : Carnivore : Urine très concentrée. Omnivore : Urine très concentrée. Herbivore : Urine modérément concentrée. Humain : Urine modérément concentrée.
Vous avez bien vu les points communs entre les Herbivores et l’Humain ?
TOUS les scientifiques ayant étudié le sujet sont d’accord :l'Humain n’est pas un omnivore comme l’école nous l’a appris mais un strict végétarien !
Nous fonctionnons donc tels des moteurs que l’on alimenterait avec un carburant mal adapté – ce qui entraine inéluctablement : encrassement, perte de puissance et de longévité.
Voici en aparté une information qui donne à réfléchir : entre les deux guerres (14/18 et 39/45), les boucheries ont ouvert leurs portes dans les villages. Les archives rapportent que dès ce moment, la clientèle des médecins a doublé en fréquentation.
Bon, je disais tout cela pour meubler la conversation, mais je n’en suis pas encore à changer de trottoir lorsque je croise des « nécrophages » – je suis seulement un peu triste pour eux, concernant leur conscience spirituelle dont le reliquat s’avère de plus en plus anachronique au regard de l’envolée technologique fulgurante actuelle, après tant de siècles de stagnation et de barbarisme… source : Alternative Santé n°53 : Nous sommes les cousins des herbivores ce qui confirme aussi que nos loulous sont bien des carnivore ! |
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